5 kms pour les peuples autochtones – Soutien à Survival International

Permapunk Project s’engage pour les peuples autochtones,
Permapunk soutient Survival International.
Parce que notre pratique de l’herboristerie et de la permaculture puise son inspiration dans les connaissances ancestrales des peuples autochtones,
parce que la protection des minorités, le respect des droits humains, la justice sociale et la protection des écosystèmes sont intrinsèquement et intimement liés,
nous organisons une collecte de fonds en soutien à Survival International, une ONG de terrain qui fait un travail remarquable auprès des peuples autochtones aux 4 coins de la planète.
Qu’il s’agisse des Baka, au Congo et au Cameroun, chassés de leur territoire et victimes d’abus et de torture au nom d’une « protection de la nature » à objectif colonialiste,
des Shompen en Inde, menacés par un projet de méga-port, et risquant un génocide,
des Yanomami au Brésil, subissant une crise humanitaire depuis l’arrivée massive d’orpailleurs illégaux, l’implication de ces derniers dans le narcotrafic et les violences en découlant,
pour les 476 millions de personnes autochtones réparties dans plus de 90 pays,
nous pouvons agir et apporter notre pierre à l’édifice de la solidarité, la fraternité et de la prise de conscience collective.
Concrètement :
Tu es libre entre le samedi 11 mai après-midi?
Tu es sensible au sort des peuples autochtones ?
Pour leurs droits, leurs libertés,
la protection de leurs territoires,
la préservation de leurs cultures ancestrales,
rejoins-nous !
Viens parcourir 5 kms en notre compagnie : en courant, à vélo ou en marchant !
Après l’effort, le réconfort : le parcours se terminera par un petit verre de l’amitié, en toute convivialité.
Frais de participation : dons libres, intégralement reversés à Survival International France. Inscription préalable vivement conseillée.
Contacte-nous au +32 472 466 229 ou via le formulaire de contact pour les informations pratiques.
Le parcours se déroulera dans les environs de Sommethonne. Il dépendra du nombre de participants et sera communiqué dans les 15 jours précédant l’événement.

Quelques informations importantes

Je reprends un travail à mi-temps. Les activités Permapunk vont donc être légèrement impactées.

Concrètement ⬇️

🌸 La formation en Cycle 1 se donnera à Sommethonne uniquement, suite à une fusion avec le cours de Ruette.

Aucun changement pour les cours de Cycle 2 et Cycle 3.

Aucun impact non plus sur les balades, qu’il s’agisse de celles du samedi ou de la cuisine sauvage du CCRT.

🌿 J’arrête la vente de produits d’herboristerie. Je liquide mon stock, 5️⃣0️⃣% sur tous les articles, hors lainages : tisanes, confitures de médicinales, hydrolats, huiles et vinaigres, compléments alimentaires au chanvre, CBD, et les jeux de société. Appelez-moi pour prendre rendez-vous.

❌ Je n’organiserai finalement pas les Ateliers du mercredi après-midi.

✅Les ateliers externes et les marchés artisanaux, organisés les week-ends, sont maintenus.

🧶Pas de changement non plus pour l’artisanat laineux. Je vais juste prospecter pour trouver des points de vente.

N’hésitez pas à m’appeler ou m’envoyer un message si vous avez des questions!

A bientôt 😊🍀🌺

Comment potabiliser l’eau de pluie?

Certaines conditions préalables doivent être respectées.

Il faut :

– une toiture en ardoises naturelles,

– des corniches en zinc, avec filtration dans les descentes d’eau, ce qui permet d’éviter la stagnation et la décomposition de matières organiques dans les corniches ,

– une cuve de décantation en béton,

– une cuve de stockage en béton, alimentée par le débordement de la cuve de décantation. Le pompage de l’eau se fait via une crépine flottante.

Si ces premiers éléments sont en place, il faudra ensuite prévoir un système de filtration entre la cuve et les tuyaux de distribution :

💧 un préfiltre « chaussette » de 25 microns,

💧 un filtre à charbon actif,

💧 un filtre UV avec un bol en quartz.

A ce stade, l’eau pourra être utilisée pour les douches, les WC, la lessive, la vaisselle, le lavage des dents, pour laver les légumes, mais elle ne sera pas encore suffisamment filtrée pour la consommation.

Il faudra encore prévoir un système de filtration supplémentaire au niveau du robinet d’eau à boire. C’est un système de 3 filtres suivis d’une membrane : un filtre à 5 microns, un autre à charbon actif et un dernier à nitrate. Le système se termine par une membrane à 0.01 micron.

💦L’eau ainsi potabilisée pourra être bue et utilisée pour la cuisson.

La minéralisation de l’eau se fait par contact avec le béton de la citerne.

L’entretien des filtres se fait tous les 6 mois ; celui de la lampe UV, une fois par an.

Que pouvez-vous mettre en place si les conditions de départ ne sont pas réunies ?

Vous ne pourrez pas potabiliser votre eau, mais par contre, vous pourrez déjà installer un système de pompage avec une filtration de base et l’utiliser pour alimenter la machine à laver et les WC. C’est déjà ça de gagné.

Intéressé.e ? Nous vous recommandons de contacter Aquatech Traitement des eaux SPRL à Gembloux.

Merci également à GS Construction pour le placement de la cuve et les raccordements.

Pour réduire davantage votre consommation d’eau, pensez aussi au WC sec. On vous rédige bientôt un article à ce sujet…

La boisson énergisante du jour :

un punch de coing aux épices, sans alcool.

Velouté, doux, subtilement acidulé… Bref, c’est un peu Noël avant l’heure ! 🤩😋

Le saviez-vous ? Les fleurs et feuilles de cognassier – Cydonia vulgaris en latin – peuvent être utilisées en tisane, contre la toux ou les indigestions. Le coing est notre citron local : il renforce le système immunitaire, et agit contre les rhumatismes, la goutte, la toux et l’enrouement. Avec la peau du fruit, il est possible de réaliser des baumes, des crèmes et des hydrolats pour les soins cutanés.

Pour la version alcoolisée, ajoutez au choix un peu de rhum, de cognac, de liqueur d’orange ou bien de gin de potiron – le fameux et belge Pumpgin ! 🥂

Conclusion : cet automne, plantez des cognassiers: c’est un investissement santé ! 🌳🌸☘️

Premiers pas vers l’autonomie alimentaire…

Suite du montage de notre serre-tunnel:

L’horizontalité de l’espace a été retravaillée, celui-ci a été fraisé et Michaël a placé les 20 piquets de support.

Nous avons ensuite été rejoints par quelques amis courageux pour l’assemblage et la pose des arceaux, et la solidarisation du faîtage.

Nous avons amendé la moitié de la surface avec du fumier de chèvres. Elle va accueillir des engrais verts pour encore enrichir le sol. Nous ne commencerons à y planter que l’année prochaine.

Ensuite nous avons coupé et placé les bavettes et bâches d’habillage, hissé la bâche principale le long du faîtage, et rabattu les pans latéraux.

Ensuite ce fut au tour des aérateurs latéraux d’être installés.

Les plantations et repiquages vont pouvoir démarrer. Enfin!

En mai, tonte à l’arrêt!

Envie de ramener de la biodiversité dans ton jardin ?

De ressentir un début de cohabitation avec le Vivant ?

Participe à l’(in)action #notonte

Pendant un mois, une saison, une année, laisse pousser,

et observe le retour de la Nature !

Chez nous, ni tonte, ni ramassage des feuilles mortes en automne, hormis dans les allées.

Et au retour de la belle saison jaillissent de nombreux petits trésors que nous (re)découvrons avec toujours autant d’émerveillement.

En voici un échantillon :

La saison des semis est lancée!

La vague de froid est terminée, les grues cendrées ont entamé leur retour, les prochains jours s’annoncent particulièrement doux…

Et ce jeudi 18 février, le calendrier lunaire indique que la journée est propice à la culture des plantes de la constellation de feu.

Plus envie d’attendre: c’est donc aujourd’hui que nous décidons de démarrer notre saison de semis, avec les tomates (Brandywine et Cœur de Bœuf).

Des pots de récupération, du terreau et des semences biologiques, et c’est parti !

Deux graines par trou, pour être sûrs d’en voir au moins une se développer. Si les deux montent, c’est encore mieux évidemment.

Les premiers jours, nous allons garder nos petits protégés près de nous, dans le salon. Ils rejoindront ensuite la serre murale qui nous sert de « pépinière », avant d’être repiqués dans la serre-tunnel (en attente de montage…).

Si Michaël prend plus de libertés par rapport à l’échelonnage des semis et du repiquage, je préfère me tenir strictement à ce que le calendrier lunaire préconise. Ayant une tendance naturelle à me disperser facilement, l’outil qu’il représente me permet de bien structurer et jalonner les différentes étapes de mes cultures. Nous sommes encore loin de l’art de la biodynamie, mais pour le moment ça nous suffit…

L’eau de pluie: notre Précieuse!

En cette belle journée du 20 janvier, nous avons finalisé la pose des gouttières PVC (système de fixation spécial tôles) sur le côté nord de la « baraque aux biquettes », et leur raccordement à une cuve de 1000l de récupération.

Objectif : récolter un maximum d’eau pour irriguer la serre qui sera posée dans les prochaines semaines.

Les cuves ont contenu un produit chimique non toxique, et nous les avons donc lavées plusieurs fois à grandes eaux et au savon. Une fois remplies de leur première pluie, nous les viderons intégralement pour un dernier rinçage, avant utilisation.

Prochaine étape, pose à l’identique de l’autre côté (sud de la baraque), ce qui nous donnera un stockage local de 2m³ (en période humide).

(Plus encore quelques litres glanés par-ci par-là, dès qu’il y a la moindre petite pente de toit à mettre à profit !) 🌧

En attendant la serre-tunnel…

Avec une pente à 10%, il était nécessaire de mettre le terrain à niveau pour une meilleure stabilité de la serre.

En pratique, après avoir délimité le périmètre de notre chantier (merci Pythagore 📐…), nous avons monté un muret de soutènement (2 remorques de pierres locales) et creusé et déplacé – manuellement ! – environ 9m3 de terre…

L’exercice n’est pas encore terminé. Il nous faut encore ratisser la partie excavée, et aider la terre à se tasser, jusqu’à obtenir l’horizontalité.

Notre paillage

Nous pratiquons deux types de couverture du sol :

– le paillage spontané, dit « du paresseux » : les feuilles des arbres tombent au sol, et nous les y laissons ! Il y a de la vie qui va se développer là-dessous : vers de terre, collemboles, diptères, bactéries, champignons, etc. Cela va également favoriser la libre implantation de nouvelles espèces : primevère, violette, lierre terrestre, cardère, eupatoire chanvrine, origan sauvage, brunelle… Chaque année nous découvrons de nouveaux invités-surprises, pour notre plus grand enchantement ! De quoi, en outre, renforcer aléatoirement notre réserve de médicinales…

– le paillage actif : nous récupérons les déchets de taille de nos végétaux, ainsi que les feuilles mortes tombées aux endroits peu stratégiques (dans les allées, notamment). Nous nous fournissons en paille bio chez un agriculteur local. Et nous plaçons le tout sur nos buttes, nos planches, au pied de nos jeunes fruitiers, et sur les espaces prévus pour de futures parcelles.

Les avantages du paillage :

– protéger les sols contre le froid en hiver, contre la sécheresse en été,

– empêcher la repousse des graminées et des adventices en général,

– limiter l’arrosage,

– enrichir l’écosystème,

– prévenir les maladies et protéger contre les ravageurs…