Des bourgeons pour se soigner!

🌞 Les bourgeons sont de retour et la récolte a commencé ! 🌞

La gemmo-pharmacie de l’année dernière étant encore bien achalandée, je ne récolterai cette fois-ci que les bourgeons dont le stock de macérat doit être renouvelé.

Ronce et églantier ont donc ouvert le bal !

Je me suis aussi amusée à réaliser un petit mix « First Buds », avec quelques représentants des premiers bourgeons d’ores et déjà présents dans le jardin : églantier, aubépine, lilas, ronce, framboisier, cassis, érable champêtre…

Comment réaliser son propre macérat ?

Cueillez les bourgeons juste avant leur éclosion, placez- les dans un petit bocal et recouvrez-les directement d’un des deux mélanges suivants :

– 1/3 eau + 1/3 glycérine végétale + 1/3 alcool (40° pour une utilisation familiale, c’est suffisant)

ou

– 1/3 miel + 2/3 alcool.

Laisser macérer minimum 3 semaines, filtrez et versez dans un récipient opaque muni d’un compte-gouttes.

Vous bénéficierez ainsi des propriétés concentrées des plantes.

Pour celles citées ci-dessus, voici quelques exemples de bienfaits leur étant associés :

🌿 Cassis : puissant anti-inflammatoire, immunostimulant

🌿 Framboisier : régulateur hormonal, anti-sénescent féminin

🌿 Églantier : anti-inflammatoire, reminéralisant, régénérant général

🌿 Ronce : anti-ostéoporotique, œstrogénique léger

🌿 Lilas : fluidifiant et régénérant du cœur

🌿 Aubépine : régulatrice du rythme cardiaque et de la tension

🌿 Érable champêtre : draineur du foie et de la vésicule biliaire…

L’univers des bourgeons est vaste, et si vous voulez en savoir davantage, je vous renvoie vers 2 excellents livres (voir photos):

Intéressé.e par un atelier pratique, en extérieur, individuel ou en petits groupes, dans le respect des règles sanitaires ? Contactez-nous en MP ou via le formulaire de contact.

Sus aux insomnies!

Tisane sédative valériane/houblon/aubépine,

car aujourd’hui c’est la journée mondiale du sommeil !

Dormir à poings fermés, comme un loir, comme une souche, comme un bébé, sur nos deux oreilles,

ou ne dormir que d’un œil, dormir les yeux ouverts, dormir debout…

Que votre sommeil soit de plomb ou bien léger, les expressions ne manquent pas pour le qualifier.

Mais que faire si Morphée vous refuse ses bras ou vous fait patienter ?

Voici quelques plantes qui peuvent aider, à prendre en tisane, en gélules ou en teinture-mère, selon la forme galénique que vous privilégiez :

🥱 les « safe », sans contre-indications, à prendre à tous âges, pendant la grossesse et l’allaitement sans souci : le tilleul, l’eschscholtzia, le coquelicot, la camomille romaine.

🥱 les efficaces, mais sous certaines conditions :

– la valériane (hors grossesse et allaitement),

– le houblon (contre-indiqué en cas de grossesse ou de cancer hormono-dépendant),

– le millepertuis (qui est photosensibilisant, déconseillé aux femmes enceintes, allaitantes et aux jeunes enfants, et qui risque d’interagir avec les antidépresseurs, les antimigraineux, les contraceptifs oraux ou encore certains antihistaminiques),

– la passiflore (déconseillée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants),

– la mélisse (déconseillée en cas de glaucome ou de prise d’hormones thyroïdiennes).

Chacune de ces plantes peut être combinée à l’aubépine, sédative, antispasmodique, régulatrice de la tension et du rythme cardiaque – c’est d’ailleurs la plante du ❤️ par excellence : l’aubépine le remet d’aplomb, qu’il s’emballe ou qu’il soit en peine, dans tous les sens du terme…

En gemmothérapie, un mélange de Tilleul et de Figuier aidera à l’endormissement et préviendra les réveils nocturnes.

En pharmacie, vous trouverez également des mélanges d’extraits de plantes, tels que le Sédinal, par exemple.

Pensez aussi au magnésium comme complément alimentaire, excellent relaxant musculaire et antispasmodique.

Évitez les excitants, tels que le café ou le thé.

La méditation, le yoga, le tai chi ou un rituel de mantras peuvent également aider. De même que l’acupuncture ou l’hypnose.

Ce ne sont pas les pistes qui manquent, si vous en avez d’autres, n’hésitez pas à les partager. Et n’oubliez évidemment pas la base : une alimentation variée et équilibrée, ainsi qu’une activité physique régulière, voire quotidienne !

Bonne journée, et surtout, bonne nuit ! 🧘‍♀️😴

Déclinaisons sur le thème du tilleul…

Le tilleul (Tilia cordata), sédatif nerveux, antispasmodique, émollient, adoucissant,
dont voici quelques déclinaisons qui changent de la traditionnelle tisane :
🧘 le baume du Koala, antitussif (je vous laisse deviner l’huile essentielle qui le parfume),
🧘‍♀️ la crème Pétale de Rose, pour le visage (la petite sœur de mon premier essai à la mauve musquée),
🧘 le baume du Loir, pour la détente du soir,
🧘‍♀️ l’huile de l’Étudiant.e, à la fois pour la détente et la concentration, avec notamment de l’huile essentielle de laurier noble, idéale en période d’examens 🤓

La saison des semis est lancée!

La vague de froid est terminée, les grues cendrées ont entamé leur retour, les prochains jours s’annoncent particulièrement doux…

Et ce jeudi 18 février, le calendrier lunaire indique que la journée est propice à la culture des plantes de la constellation de feu.

Plus envie d’attendre: c’est donc aujourd’hui que nous décidons de démarrer notre saison de semis, avec les tomates (Brandywine et Cœur de Bœuf).

Des pots de récupération, du terreau et des semences biologiques, et c’est parti !

Deux graines par trou, pour être sûrs d’en voir au moins une se développer. Si les deux montent, c’est encore mieux évidemment.

Les premiers jours, nous allons garder nos petits protégés près de nous, dans le salon. Ils rejoindront ensuite la serre murale qui nous sert de « pépinière », avant d’être repiqués dans la serre-tunnel (en attente de montage…).

Si Michaël prend plus de libertés par rapport à l’échelonnage des semis et du repiquage, je préfère me tenir strictement à ce que le calendrier lunaire préconise. Ayant une tendance naturelle à me disperser facilement, l’outil qu’il représente me permet de bien structurer et jalonner les différentes étapes de mes cultures. Nous sommes encore loin de l’art de la biodynamie, mais pour le moment ça nous suffit…

Graines germées, épisode 2: la luzerne…

Toast à la chevelure d’alfalfa:

La graine d’alfalfa – ou luzerne pour les intimes – est particulièrement riche:

🌱en protéines (20%),

🌱en minéraux et oligoéléments (fer, calcium, phosphore, soufre, magnésium),

🌱en vitamines (A, B, C, D, E, F, K),

🌱en chlorophylle et en fibres.T

rès complète sur le plan nutritionnel, elle a une saveur délicate, croquante et particulièrement rafraîchissante.

On lui confère également des propriétés antioxydantes, reminéralisantes, hypocholestérolémiantes et détoxifiantes !

Trempage : 12h

Germination : 5 jours

Arrosages : 2 x /jour

Les graines germées : étoiles de l’alimentation vivante!

Riches en vitamines, en fibres, en acides aminés et oligo-éléments, leurs propriétés énergisantes ne sont plus à démontrer.

Graines de céréales, d’oléagineuses, de légumineuses, d’aromatiques,

à consommer crues, en salade ou en accompagnement,

elles s’invitent dans toutes les assiettes, et pas seulement celles des végétariens !

La technique est simple. En fonction de la variété :

Jour 0 : trempage, pour quelques heures, une nuit, …

Jour(s) 1, 2, 3, … : arrosage, une ou plusieurs fois par jour. ! Ne négligez pas cette étape, car elle empêche la prolifération des bactéries !

Dernier jour : récolte, conservation au frais et dégustation dans les 2 ou 3 jours…

Pour plus d’efficacité, évitez toute exposition à la lumière directe.

Point de vue matériel, on trouve en magasins bio des germoirs assez sympathiques, notamment à plusieurs étages. Ou simplement un bocal, une étamine et une assiette.

Nous vous proposons de découvrir aujourd’hui les bienfaits des graines germées d’une céréale : l’épeautre. Celles que nous utilisons proviennent de la Ferme Biodynamique d’Hamawé…

Trempage : 12h

Temps de germination : 2 jours

Arrosage : 2x/jour

Nutriments : riche en glucide (70%) et protéines (13%), elle contient également du magnésium, du phosphore, du calcium, de la vitamine B1 et peu de lipides.

Sa saveur rappelle celle du blé, elle est légèrement sucrée. Elle se déguste avec du sucré, du salé, au déjeuner, en collation, sur un toast, dans du yaourt …

Bon app’!

L’eau de pluie: notre Précieuse!

En cette belle journée du 20 janvier, nous avons finalisé la pose des gouttières PVC (système de fixation spécial tôles) sur le côté nord de la « baraque aux biquettes », et leur raccordement à une cuve de 1000l de récupération.

Objectif : récolter un maximum d’eau pour irriguer la serre qui sera posée dans les prochaines semaines.

Les cuves ont contenu un produit chimique non toxique, et nous les avons donc lavées plusieurs fois à grandes eaux et au savon. Une fois remplies de leur première pluie, nous les viderons intégralement pour un dernier rinçage, avant utilisation.

Prochaine étape, pose à l’identique de l’autre côté (sud de la baraque), ce qui nous donnera un stockage local de 2m³ (en période humide).

(Plus encore quelques litres glanés par-ci par-là, dès qu’il y a la moindre petite pente de toit à mettre à profit !) 🌧

Déodorant fait-maison!

Écologique, facile et rapide…

Les ingrédients (pour environ 50 ml):

– 4 cuillères à café d’huile de coco (nourrissante, antioxydante, antibactérienne),

– 2 cc de beurre de karité (de préférence non raffiné), pour les peaux sensibles,

– 2 cc de bicarbonate de soude alimentaire (pour neutraliser les mauvaises odeurs),

– 2 cc d’argile blanche ou d’arrowroot, ou encore de fécule de maïs (absorbante et nettoyante),

– quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée (anti-transpirant) ou de palmarosa (régulateur hormonal) – ! Hors grossesse et allaitement !

Mélangez le tout jusqu’à obtention d’une pâte homogène et versez dans un petit récipient en verre.

Il en faut très peu pour une efficacité certaine et de longue durée: une petite noisette pour les 2 aisselles, c’est largement suffisant!

En attendant la serre-tunnel…

Avec une pente à 10%, il était nécessaire de mettre le terrain à niveau pour une meilleure stabilité de la serre.

En pratique, après avoir délimité le périmètre de notre chantier (merci Pythagore 📐…), nous avons monté un muret de soutènement (2 remorques de pierres locales) et creusé et déplacé – manuellement ! – environ 9m3 de terre…

L’exercice n’est pas encore terminé. Il nous faut encore ratisser la partie excavée, et aider la terre à se tasser, jusqu’à obtenir l’horizontalité.

Notre paillage

Nous pratiquons deux types de couverture du sol :

– le paillage spontané, dit « du paresseux » : les feuilles des arbres tombent au sol, et nous les y laissons ! Il y a de la vie qui va se développer là-dessous : vers de terre, collemboles, diptères, bactéries, champignons, etc. Cela va également favoriser la libre implantation de nouvelles espèces : primevère, violette, lierre terrestre, cardère, eupatoire chanvrine, origan sauvage, brunelle… Chaque année nous découvrons de nouveaux invités-surprises, pour notre plus grand enchantement ! De quoi, en outre, renforcer aléatoirement notre réserve de médicinales…

– le paillage actif : nous récupérons les déchets de taille de nos végétaux, ainsi que les feuilles mortes tombées aux endroits peu stratégiques (dans les allées, notamment). Nous nous fournissons en paille bio chez un agriculteur local. Et nous plaçons le tout sur nos buttes, nos planches, au pied de nos jeunes fruitiers, et sur les espaces prévus pour de futures parcelles.

Les avantages du paillage :

– protéger les sols contre le froid en hiver, contre la sécheresse en été,

– empêcher la repousse des graminées et des adventices en général,

– limiter l’arrosage,

– enrichir l’écosystème,

– prévenir les maladies et protéger contre les ravageurs…