Avec une pente à 10%, il était nécessaire de mettre le terrain à niveau pour une meilleure stabilité de la serre.
En pratique, après avoir délimité le périmètre de notre chantier (merci Pythagore …), nous avons monté un muret de soutènement (2 remorques de pierres locales) et creusé et déplacé – manuellement ! – environ 9m3 de terre…
L’exercice n’est pas encore terminé. Il nous faut encore ratisser la partie excavée, et aider la terre à se tasser, jusqu’à obtenir l’horizontalité.
– le paillage spontané, dit « du paresseux » : les feuilles des arbres tombent au sol, et nous les y laissons ! Il y a de la vie qui va se développer là-dessous : vers de terre, collemboles, diptères, bactéries, champignons, etc. Cela va également favoriser la libre implantation de nouvelles espèces : primevère, violette, lierre terrestre, cardère, eupatoire chanvrine, origan sauvage, brunelle… Chaque année nous découvrons de nouveaux invités-surprises, pour notre plus grand enchantement ! De quoi, en outre, renforcer aléatoirement notre réserve de médicinales…
– le paillage actif : nous récupérons les déchets de taille de nos végétaux, ainsi que les feuilles mortes tombées aux endroits peu stratégiques (dans les allées, notamment). Nous nous fournissons en paille bio chez un agriculteur local. Et nous plaçons le tout sur nos buttes, nos planches, au pied de nos jeunes fruitiers, et sur les espaces prévus pour de futures parcelles.
Les avantages du paillage :
– protéger les sols contre le froid en hiver, contre la sécheresse en été,
– empêcher la repousse des graminées et des adventices en général,
– limiter l’arrosage,
– enrichir l’écosystème,
– prévenir les maladies et protéger contre les ravageurs…
Huiles, baumes, teintures-mères, macérats mielleux de bourgeons, et bien évidemment, plantes séchées : nous vous présentons notre pharmacie 2020/2021 !
Renforcement du système immunitaire, soin de la peau et des muqueuses, problèmes respiratoires, troubles digestifs, douleurs musculaires et articulaires, fatigue, baisse de moral, reminéralisation, petits soucis ophtalmiques, gynécologiques, allergies, maux de l’hiver… nous voilà parés !
De quoi nous soigner,ou simplement déguster, en tisanes ou en tant qu’aromates…
Vivement l’amélioration de la situation sanitaire, que nous puissions à nouveau organiser des stages et ateliers, pour partager tout cela avec vous !
L’utilisation de plantes médicinales n’étant pas toujours sans danger, veuillez préalablement consulter votre médecin ou votre pharmacien
4 week-ends consécutifs consacrés à la mise en place de notre verger et à ses aménagements, et voici notre décompte final (à ce stade):
– 5 fruitiers
– 265 petits arbres de haie
– 85m de grillage à moutons, pour garder les vaches voisines à distance. On a juste laissé un petit espace pour un visiteur habitué des lieux. Renard ? Blaireau ? Il y a des traces de passage régulier, et on n’a pas envie de le gêner dans sa routine.
Quand à la hauteur de clôture (1m), nous sommes bien conscients qu’elle ne fera que sensiblement limiter l’accès aux cervidés. Nous avons donc protégé les fruitiers, en attendant qu’ils prennent de l’ampleur, avec du treillis et … des branches de prunelliers ! Le tendre museau des biches ou chevreuils n’appréciant guère le contact des épines, cela devrait avoir un effet dissuasif…
Depuis le week-end dernier, le nombre de plants composant notre haie est passé de 75 à … 163 !
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, 5 fruitiers hautes- et moyennes-tiges se dressent désormais fièrement à proximité :
2 pommiers : Reinette Etoilée et La Paix,
2 poiriers : Conférence et Beurré Superfin (ça ne s’invente pas),
ainsi qu’un pêcher Lieveling.
Et pendant que nos bonnes vieilles Clarisse et Lily paissent tranquillement, nous rêvons déjà des bourgeons du printemps prochain, de l’épanouissement des rameaux, des premiers fruits qui pointeront le bout de leur nez d’ici quelques années, des oiseaux dans leur nid et des insectes butineurs !
Premièrement, prélever et rassembler tous les petits arbres, apparus spontanément dans notre jardin.
Ensuite, amener la précieuse cargaison dans le terrain d’adoption.
Après, prévoir les emplacements : 50cm entre chaque plant, à 75cm de la clôture.
Enfin, repiquer et arroser.
En tout, ce ne sont pas moins de 75 noisetiers, aubépines, prunelliers, églantiers, charmes, cornouillers, érables champêtres et pruniers sauvages qui démarrent aujourd’hui une nouvelle vie.
Fruit de l’églantier ? Pas exactement… Il s’agit en fait du réceptacle de la fleur – les fruits étant les akènes se trouvant à l’intérieur de la baie.
Le cynorrhodon, en plus de ses propriétés anti-inflammatoires et astringentes, est un véritable concentré en vitamines, notamment en vitamine C.
Il redonnera tonus et vitalité, et boostera le système immunitaire !
C’est aussi un bon équilibrant du système nerveux.
Comment bénéficier de ses bienfaits ?
– Directement à la source, en aspirant la pulpe ! (Précautionneusement, car mieux vaut éviter les poils à gratter…) ;
– en teinture-mère (voir notre publication du 10 novembre);
– en décoction : laissez tremper une poignée de cynorrhodons quelques heures dans 1L d’eau froide. Pressez-les ensuite pour qu’ils éclatent, chauffez le tout à maximum 60°, laisser reposer encore quelques heures. Faites passer le liquide au travers d’un filtre à café, et le tour est joué !
– en confiture;
– on peut également avaler les fruits crus et entiers : il parait que c’est un excellent vermifuge, nous ne l’avons jamais testé. La décoction a de toute façon le même effet…
Il s’agit d’une macération de plantes fraîches dans de l’alcool.
La méthode que j’utilise est simple et permet d’obtenir un extrait efficace, concentrant les propriétés bienfaitrices des plantes.
Je remplis au ¾ un bocal de type Parfait avec la plante choisie, éventuellement coupée en petits morceaux.Je recouvre avec un alcool de fruits à 40°. Vous pouvez également utiliser de cognac ou de la vodka.
Je range le bocal pour 3 à 4 semaines dans un endroit sombre, en remuant régulièrement. Ensuite, je filtre au moyen d’une étamine et je verse dans un flacon opaque muni d’un compte-gouttes.
Une teinture-mère se conserve facilement 5 ans, à l’abri de la lumière et de la chaleur. Pour la consommer, il faut la diluer dans de l’eau. Le dosage est en général de 3×20 gouttes par jour.
A gauche une macération de houblon ;
au milieu du houblon également, mais auquel j’ai ajouté du miel. Le houblon étant vraiment fort amer, le miel en adoucira le goût…;
et à droite une macération de cenelles, les fruits de l’aubépine, que j’ai mélangée en quantité égale avec la teinture-mère de sommités fleuries d’aubépine, réalisée au printemps, afin d’obtenir un effet plus complet.
Comme vous le voyez sur les autres photos, l’alcool s’est non seulement approprié les propriétés des plantes, mais également leur couleur !
( L’utilisation de plantes médicinales n’étant pas toujours sans danger, veuillez préalablement consulter votre médecin ou votre pharmacien)
La châtaigne, aisément identifiable grâce à sa houppette, est comestible.
Le marron, plus gros et plus rond, est toxique!
Donc, quand on parle de dinde aux marrons ou de marrons chauds, il s’agit en fait de châtaignes…
Le marron a toutefois des propriétés médicinales: en respectant les bonnes doses, il soulagera les troubles de la circulation veineuse (varices, hémorroïdes, fragilité capillaire, jambes lourdes…)
Châtaignes
Marrons
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