Un de mes moments préférés de l’année : mon rendez-vous avec la consoude !
Récolte, lavage (avec ou sans l’aide du chat), râpage, macération dans l’huile, chauffe douce (en deux étapes), filtration et transformation en baume.
Et toujours avec soin, respect, gratitude (cf Les principes de la récolte honorable).









Avec la consoude, les fractures, entorses, tendinites ou autres inflammations articulaires n’ont qu’à bien se tenir ! Elle coupera la douleur autant qu’elle favorisera la reconstitution des tissus. La consoude consolide…
Son efficacité se marquera également sur les crevasses, gerçures, piqûres d’insectes, éraflures, ou encore sur les brûlures (mais comme cicatrisante, pas comme coupe-feu).
!! La racine et ses différentes formes galéniques sont réservées à l’usage externe uniquement, du fait de la présence d’alcaloïdes potentiellement toxiques pour le foie. Il y a un dosage et une durée d’utilisation à ne pas dépasser !!
Le saviez-vous ?
Il fut une époque – pas si lointaine – où de nombreuses jeunes filles prirent des bains de siège à base de consoude, espérant ainsi une reconstitution de leur hymen afin de masquer des relations sexuelles prénuptiales non autorisées…
La consoude se plait dans un sol plutôt humide. Pour la multiplier, il faut la diviser (vive les maths !) : prenez des éclats des pieds mères, mettez-les à enraciner en pépinière ou directement en place. Ils reprendront sans difficulté !
