… punkette des jardins et alliée de la Femme Sage!
La plante contient des œstrogènes végétaux, qui agiront contre les bouffées de chaleur et la nervosité liées à la préménopause et à la ménopause. Riche en calcium, elle aidera à prévenir les risques d’ostéoporose. Elle est également dépurative et antispasmodique.
En usage externe, le trèfle rouge soulagera les problèmes de peau tels que le psoriasis, l’eczéma ou les démangeaisons.
Comment bénéficier de ses propriétés ? Mettez les fleurs à sécher, assurez-vous qu’elles ne brunissent pas. Vous pourrez ensuite les consommer en tisane. Avec les fleurs fraîches, vous pouvez réaliser une teinture-mère ou un hydrolat. Vous trouverez aussi des gélules en pharmacie, en magasin bio ou en herboristerie.
Ses épis sucrés ravissent les gourmands, petits et grands. Ses feuilles peuvent être séchées et réduites en poudre : elles auront un petit goût de vanille. Les graines peuvent être consommées germées ; elles sont riches en vitamines et minéraux et possèdent des vertus antioxydantes.
Membre de la famille des fabacées, c’est également un grand capteur d’azote et un excellent engrais vert !
( Évitez le trèfle rouge en cas de grossesse, d’allaitement, de cancer hormono-dépendant et en cas de traitement anticoagulant).
Vous pensiez que la prêle était une mauvaise herbe ? Détrompez-vous !
La prêle des champs, alias Equisetum arvense, est un allié très précieux pour la santé humaine ! Ses propriétés médicinales sont nombreuses, variées et… insoupçonnées Reminéralisante, diurétique, drainante urinaire, dépurative : voici les adjectifs qui lui sont le plus communément associés.
Saviez-vous qu’elle est également anti-inflammatoire, antalgique, hémostatique et cicatrisante ? Qu’elle protège le foie et le pancréas ? Qu’elle participe grandement à la régénération cellulaire ? Elle a même des vertus anti-infectieuses, antispasmodiques, anxiolytiques et sédatives… Et, cerise sur le gâteau, c’est une bonne immunomodulante !
En tant que plante ancestrale, elle porte en elle la mémoire de millions d’années d’histoire terrestre. Toutes les époques que l’espèce humaine a traversées ont été accompagnées par la prêle, ce qui la rend d’autant plus fascinante.
La médecine allopathique actuelle l’utilise d’ores-et-déjà conjointement aux traitements contre la tuberculose et comme adjuvante aux traitements par chimiothérapie.
Les jeunes filles dont les hanches se développent à l’adolescence seraient ravies de pouvoir appliquer une crème ou un gel à base de prêle des champs sur ces vergetures qui viennent abimer leur peau. Les femmes ayant subi une épisiotomie accueilleront à bras ouverts un baume qui permettrait une réduction de la douleur et une cicatrisation rapide et efficace de l’incision. Une prescription adaptée de prêle pourrait éviter une lourde opération aux hommes souffrant de troubles prostatiques et/ou vésicaux. Un accompagnement ciblé en association avec d’autres plantes permettrait de limiter la fuite de calcium liée à l’ostéoporose. Les adolescents « à croissance rapide », souffrant de la maladie de Sever ou de celle d’Osgood-Schlatter, seraient soulagés de pouvoir reprendre leurs entrainements sportifs plus rapidement que prévu grâce à un traitement contenant de la prêle.
On récolte ses tiges stériles de mai à septembre, mais c’est en début de saison qu’elle contient le plus de silicium biodisponible. Je l’utilise séchée en tisane, en huile ou en baume, en teinture-mère ou encore en hydrolat. Je m’amuse également à la réduire en poudre pour assaisonner divers plats, avec de l’ortie et de l’ail des ours. Je la décline également en crème cosmétique hydratante, protectrice et régénérante.
Une plante de 1er choix, qui mérite une mise en évidence de ses bienfaits.
Ne pas utiliser la prêle en cas d’insuffisance rénale, de troubles hépatiques graves, ni en cas d’œdème d’origine rénale ou cardiaque !
De retour d’une séance de kiné, je me suis enfin décidée à réaliser une préparation que je procrastine depuis un certain temps déjà : du baume du tigre maison, mixture idéale pour soulager le mal de dos, le torticolis, les contusions, les douleurs musculaires, l’arthrite, la tendinite ou encore les inflammations articulaires !
La base consiste en un mélange d’huile végétale, de beurre de karité et de cire d’abeille.
Intervient ensuite le camphre, pour ses propriétés anti-inflammatoires et analgésiques, qui stimulera la circulation sanguine et favorisera la décontraction de la zone douloureuse.
On y ajoutera des huiles essentielles de giroflier et de cannelle de Chine (anti-inflammatoires, réchauffantes, antidouleur), de menthe poivrée et de cajeput (antalgiques, anti-inflammatoires et rafraîchissantes).
Quelques gouttes de vitamine E pour la conservation et le tour est joué !
Le tout provoquera une sensation de froid et de chaleur simultanée, ce qui en fait un produit polyvalent soulageant un large éventail de troubles.
En usage externe uniquement.
Ne pas utiliser en cas de grossesse, d’allaitement, chez les enfants de moins de 7 ans. Ne pas appliquer sur les muqueuses, les yeux, ni en cas d’irritation de la peau.
Même odeur que l’ail, propriétés médicinales similaires : voici l’ail des ours !
Allium ursinum pour les intimes, cet ail sauvage se développe en colonies dans les sous-bois, où sol riche, ombre et fraîcheur lui conviennent à merveille. Son nom lui vient du fait que les ours s’en nourrissaient au sortir de leur période d’hibernation.
On récolte les feuilles à partir d’avril, avant l’apparition des fleurs. AttentionSes feuilles peuvent être confondues avec celles du muguet, qui lui, est toxique. Froissez-les pour vous assurer qu’il s’en dégage bien une odeur d’ail.
Quelles sont ses propriétés thérapeutiques ? Riche en vitamine C, dépurifiant, immunostimulant, expectorant, hypotenseur, hypoglycémiant, antiseptique, antibiotique et antimicrobien naturel, rien que ça !
Il agira donc tant sur la sphère digestive que sur les troubles respiratoires, protégera le système cardio-vasculaire, tout en stimulant et en dépurifiant l’organisme.
Vous pouvez utiliser les feuilles fraîches pour préparer de somptueux pestos, du beurre parfumé, des macérats huileux et vinaigrés. Les boutons floraux peuvent également être conservés dans le vinaigre à la manière de câpres.
Les feuilles séchées pourront être dégustées en tisanes : pour faciliter la digestion, pour stimuler la circulation sanguine, et même comme vermifuge.
Elles constitueront également un excellent aromate pour enrober vos fromages frais, pour rehausser le goût de vos quiches, soupes, sauces et autres préparations culinaires !
En usage externe, les gousses d’ail pilées peuvent être appliquées avec succès sur les verrues, les cors ou encore les durillons.
Les fractures, entorses, luxations, tendinites, épicondylites ou autres inflammations articulaires n’ont qu’à bien se tenir !
Anti-inflammatoire, cicatrisante, vulnéraire, elle coupera la douleur autant qu’elle favorisera la reconstitution des tissus. La consoude consolide !
Son efficacité se marquera également sur les crevasses, écorchures, gerçures, piqûres d’insectes, éraflures, coupures, plaies eczémateuses, sur les plaies ouvertes (propres), et sur les brûlures (mais comme cicatrisante, pas comme coupe-feu!).
La racine et ses différentes formes galéniques sont réservées à l’usage externe uniquement, du fait de la présence d’alcaloïdes potentiellement toxiques pour le foie. Il y a un dosage et une durée d’utilisation à ne pas dépasser…
Le saviez-vous ?
Il fut une époque – pas si lointaine – où de nombreuses jeunes filles prirent des bains de siège à base de consoude, espérant ainsi une reconstitution de leur hymen, afin de masquer des relations sexuelles prénuptiales non autorisées…
Les feuilles de consoude sont comestibles et se déclinent en recettes surprenantes et variées.
La consoude se plait dans un sol plutôt humide. Pour la multiplier, il faut la diviser : prenez des éclats des pieds mères, mettez-les à enraciner en pépinière ou directement en place. Ils reprendront sans difficulté !
Aussi loin que l’on puisse remonter au cours des siècles, l’aubépine a toujours été considérée comme une plante protectrice, amenant bonheur, santé, prospérité.
Régulatrice du rythme cardiaque et de la tension artérielle, c’est la plante du cœur par excellence, tant en préventif qu’en curatif. Elle convient aux troubles liés à la faiblesse du cœur et des vaisseaux sanguins : tachycardie, arythmie, artériosclérose, …
Sédative du système nerveux central, anxiolytique, antispasmodique, elle facilitera le sommeil, calmera les angoisses, les palpitations, les vertiges, les bourdonnements d’oreille. Elle apportera apaisement et retour au calme.
D’un point de vue émotionnel, l’aubépine aide à ouvrir le cœur, facilite l’expression de l’amour. Pensez-y pour guérir les cœurs brisés, la colère, les sentiments négatifs qui peuvent surgir après une déception amoureuse…
C’est une plante idéale pour les grands émotifs : elle vous donnera la force de passer au-delà de votre timidité, de vos doutes, de vos craintes, de ce qui vous bloque dans vos élans. Elle vous aidera à vous réaliser pleinement !
Certaines plantes sont cortisone-like, ou corticomimétiques, c’est-à-dire qu’elles vont agir comme la cortisone.Qu’est-ce que la cortisone ?
Nos reins sont surmontés de deux glandes, les surrénales, qui sécrètent une hormone, le cortisol. Celui-ci a plusieurs effets, dont :
– une action anti-inflammatoire au niveau des défenses immunitaires,
– une action diurétique,
– une action régulatrice du glucose sanguin.
La cortisone est un anti-inflammatoire qui possède un champ thérapeutique très large : les maladies rhumatismales, les maladies respiratoires, les maladies immunitaires, les allergies, les maladies de la peau ou de l’œil, etc.
Quelles plantes sont cortisone-like ?
Les feuilles et les bourgeons de cassis ont une importante activité anti-inflammatoire liée à une stimulation des corticosurrénales, permettant ainsi de limiter l’emploi de médicaments antihistaminiques et de corticoïdes.Il y a également le pin sylvestre, et potentiellement le marronnier d’Inde. En huile essentielle, sont spécifiquement cortisone-like le cèdre de l’Atlas, l’épinette noire, le pin sylvestre, le pin maritime, …
Gérer le consentement aux cookies
Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et notre service.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web à des fins de marketing similaires.